Le premier poème que je publie ici est, évidemment, dédié à un petite personne très chère.

Bonjour, bel enfant,
Ma voix prend un air chantant.
D’une pile de feuilles mouillées
L’air de rien, tu as émergé.

Tu as l’air bien renfrogné.
Qui donc vient te déranger ?
Ton petit visage tout potelé,
J’ai bien envie de le croquer.

Tes longs cils, tes yeux brillants,
Font fondre mon coeur de maman.
Ton air sérieux, ta petite moue
Je pince déjà ta jolie joue.

Les concerts, les restaurants,
Où je virevoltais et brillais
Je n’y vais plus maintenant
Et hier encore, j’y pensais.

Bonjour, bel enfant.
Tu as levé la tête.
Ton sourire à quatre dents
Vaut bien dix mille fêtes.